C’est seulement à l’heure du début du déconfinement que je me lance enfin dans la rédaction d’un nouvel article. En fait, avant de pouvoir écrire, il me faut savoir d’abord réfléchir à ce qui pourrait m’inspirer.
L’inspiration, je l’ai en allant dehors. C’est clair, très clair dans ma tête, je suis une adepte de l’oxygénation. J’ai besoin de respirer de l’air frais! Pas celui que l’on respire en ouvrant sa fenêtre ou en se promenant dans un jardin de maison de ville. Non, non moi je parle de l’air pur que l’on respire en s’évadant plusieurs heures dans un lieu vide de monde. Alors quand je ne peux pas le faire, je regarde mes photos et je me replonge dans mes souvenirs. J’essaie de me rappeler les sensations que j’éprouvais au moment où je regardais ce paysage. Je réfléchis à ce qui m’a poussée à sortir mon appareil photo et à appuyer sur le déclencheur.
Quand un souvenir refait surface de cette façon, je cherche alors à l’illustrer avec une petite galerie de photos. Et c’est là que j’ai besoin d’un peu de temps. Pour les photos illustrant la suite de cet article, il m’a fallut trouver du temps pour les extraire, les travailler et les sélectionner.
J’aime être dehors mais je ne suis pas très fan du temps hivernal. Les pluies verglaçantes, la neige ce n’est vraiment pas mon truc. Après tout je suis caribéenne et j’ai grandis à Paris; c’est donc normal. Je ne me risque donc pas très souvent à faire des sorties en hiver.
Et pourtant cet hiver, je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai bel et bien fait des randonnées. C’est le soleil, il m’a dupée… Après avoir été obligée de rester à l’intérieur de limites bien fixées durant le printemps, je suis finalement heureuse d’être aller sur la côte ou bien d’avoir randonné de nuit pour dormir dans une grotte au-dessus de la Seine.