Pirates des Caraïbes

Les Caraïbes, cela vous évoque quelque chose ? Pour ma part je pense à cette époque où se mêlait flibustiers, boucantiers et autres pirates.

Seulement, j’ai du mal à rapprocher cette image de celle que je me fais de mes ancêtres. En effet, en français, on dit souvent « je viens des Antilles » (sous-entendu Antilles françaises, anciennes colonies qui se situent dans l’arc des petites Antilles qui est bordé à l’ouest par la Mer des Antilles et à l’est par l’océan Atlantique). Par contre, si je m’exprime en anglais, alors je dis « je suis caribéenne ». C’est encore acceptable car après tout, on parle aussi de cuisine ou de culture caribéenne. Soit dit en passant, ayant côtoyé d’autres caribéens (Barbade, Trinidad, Venezuela, …), c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qui nous rapprochent 😉

Revenons au thème… Pourquoi donc parler de l’époque pré-coloniale qui a vu de nombreux marins vouloir s’installer sur des îles désertes fraîchement découvertes ? Tout simplement parce que lors de mon dernier séjour en Martinique, j’ai eu l’impression de découvrir une île tropicale originelle. Il m’a semblé être dans un nouveau monde presque hostile et jamais exploré. J’ai vu pour la première fois toute la côte sauvage, cet endroit où il n’y a aucune habitation ni aucune route sur des dizaines de kilomètres carrés. Et entre moi – au-dessus de cette étendue d’eau salée d’un bleu outremer profond – et cette côte sauvage, j’ai vu une baleine à bosse et son baleineau. Il m’a alors suffit de combiner cette vue avec ce que je connaissais déjà de la forêt luxuriante: le chant des oiseaux, les plantes et fleurs sauvages, les cacaotiers, les mygales colorées, les pans de falaise à escalader, le silence, la sensation d’être dans un monde originel mais sauvage.

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